Zone de confluence entre les influences
atlantiques et caussenardes ou
méditerranéennes, le Massif Central
septentrional qui comprend l'Auvergne
et le département de la Creuse, offre
une grande variété de types de menhirs
et de pierres plantées, de dolmens
simples ou complexes, d'allées
couvertes. L'inventaire systématique de
ces sépultures néolithiques, souvent
réutilisées aux époques ultérieures
apporte une contribution importante à
l'étude du mégalithisme français.
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L'étude confirme l'importance de la
visibilité dans le choix de
l'emplacement
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retenu pour l'édification des
monuments mégalithiques de la
"planèze" de Saint-Flour et
l'interprétation de ces monuments
comme
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des marqueurs topographiques pour
des groupes humains spatialement et
socialement bien organisés.
L'hypothèse de
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C. Renfrew (1984), faisant des
mégalithes des « points de repère pour
de petites communautés d'agriculteurs
» se trouve
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ainsi renforcée. Les dolmens
apparaissent comme
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des entités connexes, complémentaires
ou rivales. Le caractère contigu des
champs de visibilité, mais aussi
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le positionnement des monuments dans
la seule partie basse et cultivable de la
"planèze",
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va dans le sens d'un jalonnement de
véritables territoires, et non de simples
itinéraires de parcours d'hommes ou
d'animaux.
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Le département du Cantal
compte trente à quarante
dolmens et une dizaine de
menhirs.
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